Retrouver son insouciance.

Lâcher le mental et retrouver son insouciance.

Exercice Christophe Allain : "S’offrir un espace de temps : dire « cet après-midi, je prends 2h pour moi, durant ces 2h, il va se passer plein de choses, mais je lâche le côté « je planifie » (si on planifie, on remplit avec du mental et là, l’idée est de dire que le mental se mette en serviteur juste pendant ces deux heures-là) : Dans en 1er temps, on choisit le lieu au hasard. Si le lieu nous plaît, c’est que c’est le bon (ça peut être en forêt, la terrasse d’un café…), sinon on change. Et dans ce lieu-là, laisser de l’espace pour rien. Et je demande au lieu de faire pareil (parce qu’il y a plein de choses sur le lieu et le lieu est conscient aussi). Et si on laisse de l’espace pour rien dans les deux sens, alors il se passe plein de choses.

Et on est présent, on est là, on n’est pas en train de penser « qu’est-ce que je vais faire plus tard… ». Donc en premier lieu : se donner un espace de temps, en 2e : chercher le lieu (et le lieu, quand il est beau, il nous plaît, inutile d’aller chercher plus loin) et une fois qu’on est sur le lieu, laisser de l’espace pour rien. Qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce que j’ai envie de faire là ? Qu’est-ce qui vient ? Sans réfléchir. J’ai envie de me poser, j’ai envie de danser… L’information au départ, elle est toujours juste. Quand le mental saisit ça et qu’il veut faire quelque chose d’intelligent avec, c’est toujours une connerie. Parce qu’il valide sa propre logique. Et l’information, tout le monde peut l’avoir. L’information de départ, au début, c’est assez déstabilisant parce qu’effectivement, c’est une idée que le mental ne peut pas valider. C’est toujours farfelu. On se dit « c’est pas possible ». Ne pas mettre de jugement sur l’information. Parce que c’est ce qui est juste et bon à cet instant. On fait ce qu’on a envie de faire sans réfléchir (c’est toujours une action positive).

La bonne information arrive toujours en premier, mais comme elle est extérieure au mental et comme le mental valide sa propre logique, il va la nier et la démonter car il ne pourra pas la mettre dans sa propre structure. Donc la bonne information va paraître débile parce qu’elle ne fait partie de notre logique. Mais si on apprend à remettre le mental en serviteur, on laisse venir la 1ère information sans chercher à la juger, on la laisse s’exprimer et à un moment, le mental apprend à faire des cases et à l’utiliser. On a changé complètement de fonctionnement et on écoute d’un niveau beaucoup plus haut. Le mental sert juste de serviteur et il donne une forme à l’information. On est présent dans une attention. Les gens ont un mental qui veut commander. Le but, c’est de sortir de ses repères et apprendre à jouer. Et là, toute la structure a bougé. C’est simple, le mental complique tout. Et là, tu es présent et quand tu es présent, tu lâches prise.

C’est ouvrir la fenêtre sur tout ce qui se passe autour de soi. Il faut être présent. Accepter de mettre le mental au second plan et quand on est présent dans le réel, tout change".